La CGT à fait les 2 déclarations suivantes

Lundi 30 Mars 2020 nous avions déjà déclaré : La priorité c’est protéger !

La priorité est bien de prendre toutes les mesures de prévention pour assurer la sécurité et la santé de l’ensemble des salariés de NTN SNR

Pour enrayer la pandémie le plus rapidement possible, nous avons besoin d’amplifier l’ensemble des mesures de protection de la santé pour le monde du travail et tout particulièrement pour ceux qui sont dans l’obligation de travailler.

Nous l’avons rappelé à plusieurs reprises et vous pouvez retrouver notre engagement et notre adhésion sur les mesures prise, qui sont, nous le savons difficile.  

Et nous en profitons pour saluer le travail des animateurs de sécurité sur les sites.

Ceci étant, nous avons aussi alerté et je tien à relire notre déclaration faite en préalable aux négociations sur le temps de travail.

Dans le contexte de crise sanitaire majeure, lié à l’épidémie de Coronavirus (COVID-19), qui appelle à prendre les mesures indispensables à son endiguement, la CGT NTN SNR entend ainsi à affirmer le rôle essentiel du dialogue social et de la négociation collective.

Mais comment négocier avec un seul élu en présentiel sur des sujets aussi importants. Comment rendre compte aux salariées qui sont en télétravail ou en chômage partiel car vous nous avez refusé la possibilité́ de communiqué avec le lien covid 19 .ntn-snr .

Nous regrettons aussi que nous puissions avoir accès aux adresses mails des salariés en télétravail

Nous vous demandons de revoir les dispositions des dites négociations qui n’appellent en rien à la sérénité́ et nuisent à la démocratie sociale.

De plus nous vous alertons.

La grande majorité des agents de maitrise ne souhaitent pas faire les informations sur les négociations sur le temps de travail, c’est donc des réunions organisées par les responsables d’ateliers avec des regroupements importants de salariés.

Comme un exemple parmi d’autres : sur le site de Seynod 3 (15 salariés dans le sas d’entrée fermé et non ventilé, nous vous avons d’ailleurs alerté par mail.)

Les salariés sont l’obligation de si rendre car il y a un lien de subordination, ils ne peuvent si soustraire et ils nous remontent leurs inquiétudes d’attraper la covid.

Un autre point de progrès à trouver : lors de l’incendie sur Argonay le regroupement sur la zone prévu à cet effet n’apportait pas les garanties de distanciation, notre élu membre C2SCT vous la relaté.

Un autre exemple avec un salarié de Meythet, que l’on envoie aux bâtiment J en plein foyer de contamination.

Nous pourrions continuer à vous apporter plein d’autres exemples.

Mais :

Comme je le disais en amonts, rien n’est simple.

C’est bien notre responsabilité collective qui permettra d’affronter l’épidémie et d’éviter le confinement.

Enfin, il serait avisé de rétablir les comités d’hygiène et de sécurité qui disposaient d’une véritable expertise et d’un pouvoir d’intervention fort utile aux salarié.e.s, dans cette période de crise sanitaire.

C’est donc bien votre responsabilité, notre engagement de faire que les salariés de NTN SNR puissent travailler en toute sérénité et sécurité.



Déclaration 8 février 2020 du membre C2SCT/ syndicat CGT NTN-SNR


Vous nous informiez vendredi 5 février d’un foyer de contamination dans l’entreprise au sein d’un bâtiment sur le site d’Annecy. J’apprends cette semaine au cours de tournées d’ateliers que des nouveaux cas sur le site d’Argonay et probablement ailleurs, la recrudescence de l’épidémie faisant sentir ses effets au sein de l’effectif. Bien sûr il faut s’interroger sur l’entreprise comme lieu potentiel de contamination.
L’encadrement a raison de rappeler l’importance des gestes barrières pour protéger tout un chacun.
Même si des efforts importants (pour le nettoyage par exemple) ont été faits je veux rapporter des situations dangereuses.
Dès la reprise du travail en avril/mai des binômes parrain/personne en formation ont été reconstitués devant des machines ou devant des bureaux. Or, même avec un masque, la promiscuité durant des heures qu’implique ce travail en commun est risquée.

D’autre part, lors de la fin des postes, nous nous retrouvons dans le vestiaire d’Argonay
simultanément à 4 ou 5 personnes dans la même travée de 4 m², y compris avec un masque, torse nu, le risque est là.
Enfin lors de circonstances exceptionnelles (l’évacuation justifiée par l’incendie du vendredi 22 janvier à 15h00) nous étions très nombreux rassemblés sous les abris vélos et motos du parking extérieur. Laisser ainsi des groupes compacts sous la pluie au moment où les journaliers quittaient en voiture le site et vu le contexte sanitaire était une situation risquée.
Preuve qu’il faut, au-delà des procédures, faire preuve d’initiatives pour respecter précisément les gestes barrières.
Je demande que l’organisation du travail soit revue :

  • pour les formations en binôme
  • pour les fins de postes en créant des départs anticipés sans changements d’horaires
  • et que la poursuite du travail ne soit pas synonyme de conditions détériorées (possibilité de manger chaud, de se doucher de se réunir dans des pièces suffisamment grandes pour les réunions d’informations type îlots, ou syndicales ou autres qui restent indispensables).