La réforme Macron 2022 et ses conséquences, ce que l’on sait…

le 19 Janvier : Rassemblement Manifestation 14 H – Préfecture – ANNECY

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La bataille pour les retraites c’est notre priorité à toutes et tous, maintenant !
Les comptes des retraites ne sont pas déficitaires, le système est même excédentaire en 2021 et 2022 de près de 900 M€, selon le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites.

L’excédent pourrait atteindre 3,2 Mds€, grâce à la reprise de l’activité économique après la crise sanitaire de 2020.
Et pourtant, le gouvernement veut passer sa réforme en force et dans l’urgence. Contre l’avis des syndicats, de l’opinion publique et d’une partie du patronat.
Alors où est l’urgence d’imposer une nouvelle réforme si ce n’est par pure idéologie libérale ?
Durcir les conditions d’obtention d’une pension, serait faire de la retraite « un risque » et à ce titre la rendre « assurable ». Surgit alors le principe défendu par les idéologues libéraux : le solvable serait du domaine de l’économie et du marché alors que le besoin relèverait du champ social. Voilà une dichotomie permettant d’ouvrir un large espace au développement des assurances et à la capitalisation.
Encore faut-il imposer, à l’image du fameux 3 % sensé régir le recours au déficit public dans les pays de la zone euro, un seuil à ne pas franchir en matière de dépenses de pensions proportionnellement au PIB. Comme les économistes néolibéraux le réclament, E. Macron a retenu un seuil de 14 % du PIB, promettant à la Commission Européenne qu’il y aurait une réforme des retraites en France qui permettrait de limiter l’importance des dépenses sociales.
Que signifierait ce chiffre de 14 % à long terme ? Dans cinquante ans, la proportion de retraités dans a population passera de 18,5 % aujourd’hui à 27,5 % selon le scénario démographique le plus crédible. Le résultat pour les jeunes qui commencent à travailler aujourd’hui ne peut être qu’une très forte régression du pouvoir d’achat de leur future retraite par rapport au salaire moyen de la population active, et ce quelle que soit l’évolution du PIB. Au niveau individuel, sous cette contrainte, la pension moyenne relative au revenu d’activité moyen reculera de près d’un quart.
Démonstration est faite une nouvelle fois que la compression des dépenses sociales va à l’encontre de toute justice sociale. La seule priorité qui vaille est de répartir autrement la richesse créée par le travail en revalorisant les salaires dans le public et le privé, les pensions et les minima sociaux, en renforçant la sécurité sociale santé et en créant une sécurité sociale professionnelle.
Ces objectifs constituent une rupture dans les choix politiques néolibérales à l’œuvre. Pour qu’ils se concrétisent, nous avons besoin de passer de l’expression de l’inquiétude, de l’opposition à l’engagement dans l’action.

Retraites : non à cette réforme injuste et brutale !

D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »

https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale

Info pour les cadres !

Aujourd’hui, les cadres partent à 63 ans en moyenne. Avec ce projet, les salarié·es devraient travailler beaucoup plus longtemps. Pourtant, l’espérance de vie en bonne santé stagne à 65 ans en moyenne.

Première Affiche réalisée avant l’annonce ministérielle ci dessous